Avoir déjà le nom Ndour et être la fille d’une star planétaire suffisaient amplement pour se voir offrir des opportunités. Plutôt que de se complaire dans ce confort, Ndeye Sokhna Ndour a préféré suivre son chemin loin des lampions et des feux de l’actualité. Lui arracher quelques mots n’a pas été chose aisée mais, la date du 8 mars a fait pencher la balance du oui.
Secteur d’activités : je suis dans la billetterie digitale et dans la marque de beauté en qualité de Directrice générale. En tant que tel, je viens la première au boulot et j’essaie de rentrer la dernière. C’est dire qu’il n’est pas facile d’entreprendre car les défis sont énormes. Pour réussir, il faut aussi avoir des ressources humaines de qualité et travailler plus pour parvenir à des résultats.
Accompagnements de l’État : pour pouvoir postuler à ces financements, vous devez faire vos preuves. C’est sur qu’au début c’est difficile mais il faut se battre surtout que les banques ne financent pas les start UP.
Journée du 8 mars : il y a beaucoup de femmes qui sont encore marginalisées. Certaines sont restées dans leurs foyers ce qui limite leurs possibilités pour accéder à certains postes. En 2024, beaucoup de choses ont changé. On voit de nombreuses femmes chefs d’entreprises, qui sont médecins, professeurs, cela montre qu’elles peuvent efficaces si on leur confie des responsabilités. J’encourage les femmes à continuer à se battre à aller de l’avant car c’est un challenge à relever.
Ibrahima DIOP