Officiellement nommé Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko a affirmé, hier mardi soir, mesurer l’importance de la confiance que le président Bassirou Diomaye Faye a placée en sa personne et s’est engagé, à mettre en œuvre son programme de campagne articulé autour de la souverainté, de la justice sociale et de la quête de la prospérité.
Pas de temps à perdre pour le nouveau Président de la République Bassirou Diomaye Faye qui quelques heures après son investiture a nommé par décret hier mardi soir Ousmane Sonko au poste de Premier ministre. L’annonce de cette première mesure qu’il a prise par sa présidence a été lue hier au petit écran de la RTS par le secrétaire général de la présidence de la République Oumar Samba Bâ. « Je mesure l’importance de la confiance qu’il (le président Faye) a placée en ma personne », a déclaré Ousmane Sonko, en lui garantissant sa « loyauté » et son « dévouement ». ‘’Nous allons travailler dans le cadre de notre programme qui tourne autour d’un Sénégal souverain, juste et prospère”, a-t-il en outre réagi. Le fondateur du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a laissé entendre également dans sa première allocution qu’il n’était pas question de laisser Bassirou Diomaye Faye, son candidat de substitution, gouverner seul et assumer « cette lourde tâche ». « Lors du meeting qui a clôturé notre campagne électorale, j’ai dit que nous travaillons tous à faire élire le président Bassirou Diomaye Faye. Il ne sera pas question de le laisser seul assumer cette responsabilité. Je voudrais dire aux Sénégalais, à chacun et chacune, où qu’il se trouve, que ce projet est le sien. Et que chacun devra donner le meilleur de lui-même pour que nous atteignions les objectifs que nous nous sommes assignés pour le Sénégal et non pas pour le président. » « À la tête de l’équipe que nous allons former, nous donnerons tout ce que nous avons et ne ménagerons aucun effort pour atteindre ce que nous avons promis au peuple sénégalais, c’est-à-dire, la rupture, le progrès et le changement définitif dans le bon sens », a-t-il encore promis.
C.T.MBENGUE