ALICIA FALL, JOURNALISTE PRESENTATRICE AU GROUPE CANAL + /  » REPLACONS L’AMOUR ET LA SOLIDARITE AU COEUR DE NOS VIES »

Les lampions éteints après la célébration de la journée du 8 mars avec faste. Cap sur de nouvelles aventures, sur de nouveaux projets porteurs plus structurants. Alicia Fall, journaliste, présentatrice au Groupe Canal +, revêt d’autres habits moins bling bling mais plus portés sur l’humanitaire et le développement. Marraine de l’Association  » Pour une Enfance » en soutien aux talibés, Alicia Fall, donne rendez-vous aux acteurs économiques à travers la tenue de la Prochaine Conférence sur le Parcours et le Développement Entreprenarial des Dirigeants Africains ( Cidpeda) à Dakar en date du 16 septembre 2024. Explications! 

En tant que femme leader, comment avez-vous vécu la journée du 8 mars sachant qu’après la célébration, il y a  364 autres jours?

Les 364 jours doivent être mis à profit pour créer, développer et valoriser le leadership féminin. Par ailleurs, même si nous avons souffert du patriarcat aujourd’hui, je considère cela comme un fait qui doit être qui doit faire partie du passé grâce aux hommes et aux femmes qui se concentrent sur un avenir unitaire. 

La première édition, on cherche à se faire connaitre, à quoi on pourrait s’attendre à court moyen et long terme?

On met les premières pierres de l’édifice ce qui est le plus dur. Ensuite, il faudrait s’installer intelligemment avec le concours des meilleurs dans chaque domaine. Pour ce faire, il y a 4 éléments à réunir le respect, la rigueur, la constance et l’éthique afin de pouvoir garder avec moi, ces personnes sur lesquelles, on doit compter pour mener son projet à terme. 

Est t-il possible de parler de promotion des femmes dans une société fortement imprégnée des valeurs religieuses?

Chacun doit prendre ses responsabilités. Le parent vis à vis de son enfant,  le chef de l’Etat vis à vis des citoyens, les religieux vis à vis de leurs disciples. Cela suppose que chacun s’approprie l’histoire de l’humanité. En d’autres termes, soyons de bons êtres humains, pour devenir de bons parents, de bons chefs d’Etat et de bons chefs religieux. Remplaçons l’amour, et la solidarité au coeur de nos vies. 

Mettons en exergue, nos âmes et laissons nos égos de côté. C’est l’occasion pour moi de citée le rappeur français Key James : » il n y a pas de couleur pour souffrir, il n y a pas une couleur pour sourire, il n y a pas une couleur pour pleurer. » Dans nos différences, nous sommes liés, nos apparences ne sont pas toujours le reflet de ce que contiennent nos coeurs. La religion peut parfois être une excuse pour ne pas faire évoluer certains points de notre société.

Avant d’être religieux, nous sommes avant tout des hommes et des hommes, la religion ne doit pas être un frein mais un complément.

Propos recueillis par Ibrahima Diop