OUSMANE SONKO ET KARIM WADE / LES RAISONS D’UNE DISQUALIFICATION

Finalement, 20 candidats ont été retenus pour la présidentielle de février prochain. Parmi eux, il y a Boubacar Camara, Basirou Dioumaye Faye, Amadou Ba, Malick Gakou, Idrissa Seck, Boune Abdallah Dione, Mame Boye Dioa, Aly Ngouille Ndiaye, Roose Wardini, Anta Babacar Ngom, Serigne Mboup, Khalifa sall, etc. Les deux grands absents de taille qui ont retenu l’attention lors de la proclamation de la dernière liste du Conseil constitutionnel ce 20 janvier, ont été le leader de Pastef   Ousmane Sonko et celui du PDS Karim Wade.    Contre toutes attente, Ousmane Sonko n’a pas été recalé pour cause  de parrainage ou de caution, mais pour plutôt une condamnation de la cour suprême pour l’affaire de diffamation l’ayant opposé au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang  reconnue et admise par  les sept sages du conseil constitutionnel. Cela est pour dire que le conseil constitutionnel s’est rangé sur les mêmes tablettes des tribunaux de Ziguinchor et de Dakar qui ont eu à reconnaître les droits civiques de  Ousmane Sonko, reconnus par le code électoral. Il a été ainsi insinué que la Direction générale des élections n’avait pas le droit de ne pas délivré les fiches de parrainages à Ousmane Sonko, de même que la direction de la Caisse de dépôt et de consignation a eu tort de n’avoir pas octroyé une quittance pour le dépôt de la caution de 30 Millions de FCFA par le mandataire du leader de Pastef.

Par ailleurs, le Candidat du parti Démocratique Sénégalais Karim Wade a eu comme on le sait à satisfaire les exigences du conseil constitutionnel, sauf une. Il s’agit de sa bi-nationalité. Même si le fils de l’ancien président de la République  Maître Abdoulaye Wade a eu à renier sa nationalité française, il semblerait qu’il ne l’a pas fait et obtenu à temps et de manière officielle. D’après les conclusions du conseil constitutionnel, au moment où Karim Wade faisait sa déclaration d’honneur, il ne lui a pas encore été signifié l’avis favorable de sa requête de renonciation de sa nationalité, par les autorités françaises compétentes.

L’avenir immédiat édifiera sur la suite de ses faits. Même si, sur un  n’autre registre, d’autres leaders politiques attendus et recalés tels que Bougane Gueye Dany, Aminata Touré, Abdou Rahmane Diouf, Aïda Mbodj, continuent de fustigé leur mise en marge de la compétition présentielle.

Mouhamed Al Amine THIOUNE